Malimbus 37: 55-76 (2015)

Seasonal variation in the breeding ecology of 
three cooperatively breeding bird species on the 
University of Ghana Campus, Legon

by Lars H. H olbech*, Mark K. Acheampong,
Kofi Amponsah-Mensah & Francis Gbogbo
  

Dept of Animal Biology & Conservation Science, University of Ghana,
Legon, Ghana

*Correspondence: <l.holbech@gmail.com>

Received 16 October 2014; revised 8 April 2015.

Summary

As one of the few “green areas” left in the rapidly expanding city of Accra, the Legon Campus of the University of Ghana is a key refuge for birds including three sympatric cooperative breeders: Yellow-billed Shrike Corvinella corvina, Green Wood-hoopoe Phoeniculus purpureus andBrown Babbler Turdoides plebejus. Amidst rapid destruction of habitats and associated bird declines in the Accra plains, this study compares the ecology of these three species during the dry and wet seasons, including variation in territory distribution and size, group and clutch size, and food provisioning rate. The Yellow-billed Shrike was the most abundant species, with more territories and larger groups than Brown Babbler and Green Wood-hoopoe. Territory size in the two seasons averaged 1.15 ± 0.57 ha (wet, n = 27) and 1.27 ± 0.50 ha (dry, n = 31) for Yellow-billed Shrike, 2.00 ± 0.84 ha (wet, n = 11) and 2.46 ± 0.86 (dry, n = 8) for Brown Babbler, and 4.15 ± 1.80 ha (wet, n = 14) and 3.92 ± 1.50 (dry, n = 14) for Green Wood-hoopoe, whereas group size across the two seasons was respectively 9.1 ± 3.4, 8.5 ± 3.3, and 7.0 ± 3.4, suggesting an inverse inter-specific relationship between territory size and group size. Seasonal variation in territory and group sizes among the three species was not significant. For Yellow-billed Shrike only, clutch size per group member and food provisioning rate per group member were both significantly higher in the dry than the wet season. Despite the many new buildings constructed on the Legon Campus in recent years, populations of the three cooperative breeders appear resilient to the disturbances, which we attribute to the fact that the campus maintains high tree cover and habitat heterogeneity, both of which ought to be recognised in future management of this important area for birds.

Résumé

Variation saisonnière dans l’écologie de la reproduction coopérative de trois espèces d’oiseaux sur le Campus de l’Université du Ghana, Legon. L’une des rares “zones vertes” épargnées par la rapide croissance de la ville d’Accra, le Campus de Legon de l’Université du Ghana est un refuge-clé pour les oiseaux, incluant trois espèces dont la reproduction est coopérative: la Corvinelle à bec jaune Corvinella corvina, l’Irrisor moqueur Phoeniculus purpureus et le Cratérope brun Turdoides plebejus. Dans un contexte de destruction rapide des habitats et de déclin consécutif des oiseaux dans les plaines d’Accra, cette étude compare l’écologie de ces trois espèces pendant les saisons sèche et humide, dont les variations dans la distribution et la taille des territoires, la taille du groupe et de la couvée ainsi que le rythme d’alimention des oisillons. La Corvinelle à bec jaune était l’espèce la plus abondante, avec des territoires plus étendus et des groupes plus importants que le Cratérope brun et l’Irrisor moqueur. La surface du territoire au cours des deux saisons a été en moyenne de 1.15 ± 0.57 ha (humide, n = 27) et 1.27 ± 0.50 ha (sèche n = 31) pour la Corvinelle à bec jaune, de 2.00 ± 0.84 ha (humide, n = 11) et 2.46 ± 0.86 (sèche, n = 8) pour le Cratérope brun et de 4.15 ± 1.80 ha (humide, n = 14) et 3.92 ± 1.50 (sèche, n = 14) pour l’Irrisor moqueur, tandis que la taille des groupes pendant les deux saisons était respectivement de 9.1 ± 3.4, 8.5 ± 3.3, et 7.0 ± 3.4, ce qui suggère une relation interspécifique inverse entre la dimension du territoire et la taille du groupe. Les variations saisonnières entre dimension du territoire et taille du groupe n’étaient pas significatives pour les trois espèces. Pour la Corvinelle à bec jaune seule, le nombre d’œufs dans la couvée per capita des adultes et le rythme d’alimentation des oisillons per capita des adultes étaient significativement plus élevés en saison sèche qu’en saison humide. En dépit des nombreuses nouvelles constructions édifiées sur le Campus de Legon au cours des dernières années, les populations des trois espèces dont la reproduction est coopérative apparaissent résilientes aux perturbations, ce que nous attribuons au fait que le campus conserve une bonne couverture arborée et hétérogéneité d’habitats, qui toutes deux devraient être maintenues dans la gestion future de cette zone importante pour la conservation des oiseaux.      

  

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