Malimbus 29: 101-121 (2007)
Bird population densities along two precipitation gradients in Senegal and Niger
by Bo Svenning Petersen, Kim Diget Christensen & Flemming Pagh Jensen
Orbicon, Ringstedvej 20, DK-4000 Roskilde, Denmark <bo"at"orbicon.dk>
Received 12 October 2006; revised 8 March 2007
Summary
Wet season densities of terrestrial birds were estimated along two 300-350 km long N-S precipitation gradients using distance sampling methods. The habitat was farmland that graded into grassland or thornbush savanna towards the north. Species richness was generally higher in Senegal than in Niger, probably due to a higher density of trees. Estimated mean densities (all species combined) varied between 475 and 862 birds per km2. The most numerous species were Sudan Golden Sparrow Passer luteus in the northern parts of both areas, Village Weaver Ploceus cucullatus in S and central Senegal, and Northern Grey-headed Sparrow Passer griseus in S Niger. Densities of most species varied in response to precipitation differences, with very few species being evenly distributed along the gradients. In Niger, post-breeding northward displacements of large, grasshopper-eating species (Abdim’s Stork Ciconia abdimii, Cattle Egret Bubulcus ibis and Yellow-billed Kite Milvus migrans parasiticus) were detected. Some previously under-recorded lark species were found in good numbers in Niger, where Kordofan Lark Mirafra cordofanica and Dunn’s Lark Eremalauda dunni locally occurred at up to 6 and 7.9 birds per 10 ha, respectively. In Senegal, the highest densities of Savile’s Bustard Eupodotis savilei (up to ten calling males per km2) were found south of 14°N. Large vultures, including Lappet-faced Vulture Torgos tracheliotus and White-headed Vulture Trigonoceps occipitalis, were recorded at mean densities of 0.51-0.58 per km2 in W Senegal but were not found in the study area in Niger.
Résumé
Densités de population d’oiseaux sur deux gradients de précipitations au Sénégal et au Niger. Les densités d’oiseaux terrestres en saison des pluies ont été estimées sur deux gradients N-S de précipitations de 300-350 km de long à l’aide de méthodes d’échantillonnage à distance. L’habitat consistait en terre agricole qui passait en savane herbacée ou épineuse en allant vers le nord. La richesse spécifique était généralement plus grande au Sénégal qu’au Niger, probablement due à une plus grande densité d’arbres. Les densités moyennes estimées (toutes espèces confondues) variaient de 475 à 862 oiseaux au km2. L’espèce la plus abondante était le Moineau doré Passer luteus au nord de ces deux zones, le Tisserin gendarme Ploceus cucullatus au sud et au centre du Sénégal et le Moineau gris Passer griseus au sud Niger. La densité de la plupart des espèces variait selon les différences de précipitations tandis que quelques rares espèces étaient également distribuées le long de ces gradients. Au Niger, des mouvements vers le nord après la reproduction d’espèces acridophages (Cigogne d’Abdim Ciconia abdimii, Héron garde-boeuf Bubulcus ibis et Milan noir Milvus migrans parasitus) ont été notés. Quelques espèces d’alouettes, jusqu’à présent sous-estimées, ont été trouvées en nombre appréciable au Niger, où l’Alouette du Kordofan Mirafra cordofanica et l’Alouette de Dunn Eremalauda dunni se rencontraient locale-ment et respectivement à raison de 6 et 7,9 oiseaux pour 10 ha. Au Sénégal, les plus fortes densités d’Outarde houpette Eupodotis savilei (jusqu’à 10 mâles appelant au km2) ont été trouvées au sud du 14°N. Les grands vautours, y compris le Vautour oricou Torgos tracheliotus et le Vautour à tête blanche Trigonoceps occipitalis, ont été notés à la densité de 0,51-0,58 au km2 dans l’Ouest du Sénégal mais n’ont pas été trouvés dans la zone d’étude au Niger.