Malimbus 28: 69-82 (2006)

Social interactions, moult and pre-migratory fattening among Yellow Wagtails Motacilla flava in the Nigerian Sahel

 by Christopher Paul Bell

Conservation Programmes, Zoological Society of London, 
Regent’s Park, London NW1 4RY, U.K. <chris.bell
"at"zsl.org>

 Received 10 January 2006; revised 20 March 2006.

Summary

Yellow Wagtails were studied at Nguru, northern Nigeria, just before pre-nuptial migration, and the findings are compared with results of similar studies carried out elsewhere in the country. Wagtails foraged mainly on farmland, as recently observed elsewhere in Nigeria, but in contrast to 30 years earlier when they fed mostly around cattle and at water margins. Males defended compact territories in which females appeared to feed opportunistically, contributing to a high level of aggression and indicating a densely packed population. Subspecies, age and sex composition were consistent with previous studies in northern Nigeria. When compared with more southerly wintering populations, the preponderance of males and adults, and a diverse range of subspecies characteristic of breeding areas in southern Europe, indicate marked differential and leap-frog migration patterns. Pre-migratory fattening was detected only in adult males, in contrast to previous studies in the same area showing fattening across all population classes over the same calendar period. Together with low weights among non-fattening birds, lack of overlap between fattening and moult, and a high density and level of agonistic behaviour, this suggests a population under stress, consistent with recent catastrophic loss of available habitat in the local area.

 

Résumé

 

Intéractions sociales, mue et engraissement pré-migratoires chez la Bergeronnette printanière Motacilla flava au Sahel nigérian. Les Bergeronnettes printanières ont été étudiées à Nguru, nord du Nigéria, juste avant la migration prénuptiale, et les résultats sont comparés àceux d’études similaires menées ailleurs dans le pays. Les bergeronnettes se nourrissaient surtout dans les champs, comme on l’a récemment observé ailleurs au Nigéria, mais non plus comme 30 ans plus tôt surtout près du bétail et au bord de l’eau. Les mâles défendaient de petits territoires où les femelles semblaient se nourrir de façon opportuniste, ce qui contribuait à un haut niveau d’agressivité et indiquait une forte densité de population. La répartition en sous-espèces, âges et sexes correspondait à celle des études précédentes dans le nord nigérian.La comparaison de cette population à celles hivernant plus au sud, la prépondérance des mâles et des adultes ainsi qu’une distribution des sous-espèces caractéristiques des zones de reproduction au sud de l’Europe, indiquaient un système de migration différentiel prononcé et en saute-mouton. L’engraissement pré-migratoire n’a été mis en évidence que chez les mâles adultes, contrairement à des études antérieures dans la même région qui montraient l’engraissement pour toutes les classes de population durant la même période. Aussi bien les poids faibles parmi les sujets n’ayant pas engraissé que l’absence de chevauchement entre engraissement et mue de même qu’une forte densité et le niveau élevé d’agressivité, révèlent une population sous tension, ce que confirme la récente et catastrophique perte d’habitat disponible dans la région locale.

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