Malimbus 29: 1-15 (2007)
Dialects in the song of the Splendid Sunbird Cinnyris coccinigastra at the University of Ghana, Legon, Ghana,
February-April 2004
by Llewellyn Grimes
3 St Nicholas Court, Warwick CV34 4JY, U.K. <lgrimes"at"reeuk.com>
Received 20 July 2005; revised 30 October 2006.
Summary
Songs of male Splendid Sunbirds were recorded periodically at nine locations where territorial males sang regularly at dawn usually within audible distance of each other, sometimes < 30 m apart. Dialects were distinguished by visual inspection of spectrograms and the mean time interval between the start of consecutive notes in a song (the mean time interval pattern) also characterised dialects. Three dialects were recorded at localities up to 500 m apart. Competing males at four locations sang the same dialect but at three others a sharp dialect boundary occurred and each male, no more than 40 m apart, sang its own distinct dialect. The Songsspectrograms and mean time interval patterns obtained at each location remained unchanged for the duration of the study but none matched those obtained in the same area 30 years earlier. The estimated mean density of male Splendid Sunbirds in areas where they occurred at Legon was 0.45 ha-1 but their distribution was not uniform (range c. 0.25-1.85 ha-1). Dialects may have arisen due to the patchy distribution of suitable habitat at Legon.
Résumé
Dialectes du chant du Soui-Manga éclatant Cinnyris coccinigastra à l'Université du Ghana, Legon, Ghana, février-avril 2004. Les chants de mâles du Soui-Manga éclatant ont été enregistrés périodiquement à neuf places où, régulièrement à l'aube, les mâles cantonnés chantaient habituellement à portée de voix, parfois à < 30 m les uns des autres. Les dialectes étaient distingués à l'examen visuel des spectrogrammes; l'intervalle de temps moyen au départ des notes consécutives du chant (type de l'intervalle de temps moyen) caractérisait aussi les dialectes. Trois dialectes ont été enregistrés à des places séparées de moins de 500 m. Les mâles rivaux de quatre endroits chantaient dans le même dialecte mais à trois autres endroits on observait une démarcation marquée des dialectes, et chaque mâle, distant de moins de 40 m, chantait dans son propre dialecte. Les spectrogrammes et le type de l'intervalle de temps moyen obtenus au même endroit restèrent stables pendant la durée de l'étude mais sans aucune correspondance avec ceux obtenus au même endroit 30 ans auparavant. La densité moyenne estimée de Soui-Mangas éclatants mâles dans ces régions où on les rencontrait à Legon était de 0,45 ha-1 mais leur distribution n'était pas uniforme (écart-type c. 0,25-1,85 ha-1). Les dialectes ont pu se développer à la faveur de la distribution morcelée de l'habitat favorable à Legon.
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