Historique de la Société et de ses publications

Origines
Conseil et Comité de Rédaction
Réunions
Abonnements, finances et bourses de recherches
Publications : Bulletin of the Nigerian Ornithologists’ Society et Malimbus
Site Web
Collaborateurs
Sites apparentés

Origines

La Société d’Ornithologie de l’Ouest Africain (SOOA) est née de la Nigerian Ornithologists’ Society (NOS) laquelle  fut fondée en février 1964 par John H. Elgood, professeur de zoologie à l’université d’Ibadan (Nigéria) et décédé en 1998 (notice nécrologique dans Malimbus 21 : 74-75, 127-128) et par Robert E. Sharland et C. Hilary Fry. Son propos est de susciter l’intérêt scientifique pour les oiseaux de l’Ouest africain et d’encourager l’ornithologie de la région, surtout grâce à sa revue Malimbus (issue du Bulletin of the Nigerian Ornithologists’ Society). Cette revue est semestrielle et bilingue, caractère unique en Afrique.

La revue de la  NOS, Bulletin of the Nigerian Ornithologists‘ Society, accepta pendant quelque temps des articles sur les oiseaux d’autres pays de l’Ouest africain. Puis, le 17 septembre 1977, à Liverpool, le Conseil de NOS, voulant étendre l’influence de la société, invita des ornithologistes francophones (dont Claude Chappuis) à en discuter et finalement décida d’ «ouest-africaniser » la société en couvrant tout l’Ouest africain.  Une note à ce sujet fut publiée dans le Bull. NOS13: 85 (1977), ainsi qu’une invitation à trouver un  nouveau nom  au Bulletin.

John Elgood proposa le nom de Malimbus, passereau presque endémique à l’Ouest africain, et c’est ce nom qui finalement  fut retenu pour la revue. La première livraison de la nouvelle revue  en 1979 commença justement par un article consacré au genre Malimbus. 

L’Ouest africain, en ce qui concerne la Société, avait d’abord des limites incertaines, puis fut par la suite fixé à  28 pays.

 

Conseil et Comité de Rédaction

La nouvelle société nomma comme Président le Prof. Brian J. Harris et comme Vice-Président le Dr Gérard J. Morel. Ainsi, dès le début, c’est dans cette union de deux langues, trait fondamental de la société, que nos affaires furent traitées.

On nomma alors un Trésorier, Bob Sharland. Il gardé ce poste (il est maintenant aussi Chargé des Abonnements), à la satisfaction générale depuis la fondation de la NOS, avec une exception de 18 mois, quand Jo Heigham fit fonction de Trésorier en 1973-4.

Le Conseil a compté 6-8 membres permanents: Président, Vice-Président, Trésorier, Rédacteur en Chef, Secrétaire du Conseil, et les Membres du Conseil. En 1988, John Elgood annonça (Malimbus 10: 141) un changement dans le Conseil à la suite de la démission du Prof. Brian Harris. Gérard Morel devint Président, John Elgood Vice-Président et Amberley M. Moore Secrétaire du Conseil. Roger Wilkinson succéda comme Secrétaire à Amberley en 1995, et John se retira en 1997 (hommage dans: Malimbus 19: 49-50), remplacé par Hilary Fry comme Vice-Président. En 1993, on créa un nouveau poste avec celui de Membre du Conseil  dont le  Dr Max Germain  fut le premier occupantÀ  la suite de sa démission en 2003 il fut remplacé par Nils Robin.Ce membre du conseil  assiste aux réunions et peut donner son avis à  tout moment. En 2000, on créa le poste de Secrétaire adjoint (chargé des réunions) avec Hazell S. Thompson comme premier titulaire. En 2004, un dernier poste fut créé au Conseil, celui de Webmestre (ou Chargé de Site Web), avec P.W. PBrowne comme premier titulaire. 

Au poste de Rédacteur en Chef, nous avons eu :

Bull. NOS
1964-1967: C. Hilary Fry
1967-1968: John A. Button
1968-1972: Roy H. Parker (died 1999) ---see Malimbus 2: 128).
1973: un vide dû à la recherche d’un rédacteur; on suggéra John Button et Philip Hall.
1974: Philip Hall et C.H. Fry
1974-1978: C.H. Fry

Malimbus
1979-1980: C.H. Fry
1980-1981: Michael Dyer
1981-1985: C.H. Fry
1985-1989: Humphrey Q. P.Crick
1990 jusqu’à ce jour: Alan Tye

Le Rédacteur a souvent de façon plus ou moins officielle eu recours au Comité éditorial. Depuis 1990, ce comité comprenait les lecteurs des articles de chaque numéro (ou de ceux qui avaient été refusés pendant cette période !) et, de ce fait, a varié suivant les besoins de chaque numéro.

 

Réunions

Le Conseil se réunit si possible chaque année, en un lieu accessible à la majorité des membres du Conseil.

Les  Réunions ouvertes à toute la Société furent : 

1989, GB: une réunion commune avec le British Onithologists’ Club le 26 septembre (voir Malimbus 11:1, Bulletin of the British Ornithologists’ Club 109: 185), présidée par John Elgood comme Vice-Président de la SOOA et Vice-Président du BOC, avait 16 adhérents à la SOOA, dont 11 étaient aussi membres du BOC.

À partir de 1990, il fut décidé d’essayer de tenir des Réunions biennales. Cela n’a pas toujours été possible du fait de l’effort exigé (bien entendu bénévole). Cependant, les réunions suivantes ont eu lieu.

1990, France: la Haye-du-Puits, Normandie, 9-20 mai, suivie par env. 25 membres. Le Groupe Ornithologique Normand aida à la préparation (compte-rendu dans Malimbus 12: 97-99).

1992, GB: à Felixstowe sur la côte est, 15-17 mai, suivie par env. 25 membres; organisée par Roger Beecroft (compte-rendu dans Malimbus 14: 34-35).

1994, Pays-Bas: Kampen près de l’estuaire de l’Ijssel, organisée par Jan Nap 6-8 mai.

1996, Ghana: 3 décembre à Accra, durant le 9ème Pan African Ornithological Congress (PAOC). Les participants, dont des membres de la SOOA et quelques autres personnes, avaient beaucoup aimé la réunion et demandèrent d’en organiser à chaque réunion de la SOOA, de façon à donner l’occasion aux adhérents de la SOOA, résidents ou non dans la région, de se rencontrer tous les deux ans et de discuter des questions de la Société.

1998, France: dans la vallée de la Seine à Beuzeville, Haute-Normandie, 6-7 juin, encore organisée par Roger Beecroft et Gérard Morel; au programme une excursion au marais du Hode (avec le Groupe Normand) et en forêt de Brotonne avec C. Chappuis (Malimbus 21: 70-73).

2000, Ouganda: à Kampala durant le 11ème PAOC; suivie par 16-20 adhérents ou autres. De la documentation sur la SOOA fut présentée pendant tout le Congrès.

2004, Tunisie: une réunion le 21 novembre, intitulée « Avenir de la SOOA », a eu lieu à l’occasion du 12ème PAOC.

 

Abonnements, finances et bourses de recherches

La Cotisation annuelle  à la NOS coûtait au début 10 shillings, puis 15 la seconde année, s’élevant à1£ puis 2£ en 1976. Elle fut portée à 4£ lors de la création de la SOOA en 1979, à 6£ en 1982, à 10£ en 1990 et 15£ en 2008 . En 1977, fut introduit un supplément de 5£ pour la cotisation des Sociétés, qui passa à 10£ à la création de la SOOA et de Malimbus, puis à 15£ en 1982, à 25£ en 1990, enfin à 35£ en 2008 En 1998 on mentionna la notion de « cotisation de soutien » pour permettre aux abonnés généreux de montrer leur attachement à la Société; il est agréable de constater que cet appel a été largement entendu .

Nous réussîmes à garder ces tarifs inchangés si longtemps, malgré le peu de changement du nombre d’adhérents (actuellement environ 300 membres ordinaires et 60 sociétés) et du nombre de pages publiées annuellement dans Malimbus durant cette période, en maintenant ou même en réduisant les coûts d’impression de la revue durant ces années. Et pourtant, qualité du papier et présentation ont été améliorées. Ainsi, une gestion rigoureuse de la Société  et de sa revue nous a permis, à la suite d’un sondage en 1993, d’offrir des bourses de recherches d’un maximum de 500£ (Malimbus 15: 101-103), attribuées de préférence à des étudiants africains, avec obligation de publier un rapport dans Malimbus. Nous avons publié dans le même numéro les détails sur les conditions d’attribution. Les résultats de la bonne gestion de la société nous ont aussi permis d’envoyer des exemplaires gratuits de la revue à certaines bibliothèques africaines.

 

PublicationsBulletin of the  Nigerian Ornithologists’ Society and Malimbus

Fréquence des publications: l’objectif initial de la NOS était de publier un bulletin trimestriel. Cela dura jusqu’en 1969, avec parfois des interruptions jusqu’en 1975, où on se fixa à deux numéros par an, rythme maintenu par Malimbus.

Format: le « Bull. NOS » était à l’origine une publication stencillée sur papier ministre  mais se réduisit à l’in-quarto en 1969 et  revint à  A5 en 1975. Ce format a été gardé depuis, y compris pour tous les numéros de Malimbus.

Éditeur: le Bull. N0S fut d’abord produit et diffusé  par l’Université Ahmadu Bello à Zaria, Nigéria. Durant la période 1968-1972, Roy Parker l’édita et le produisit à Ibadan, puis de nouveau  à Zaria en 1974, en association avec les Presses d’ABU.

Un numéro ISSN (0331-0876) fut d’abord donné dans le Bull. NOS. en 1978 qui fut d’ailleurs le dernier. Le numéro changea en 0331-3689 à l’avènement de Malimbus.

Pages par an: les volumes  au format ministre du Bull. NOS (marqués « f » à « f » sur le diagramme  avoisinaient les 94 pages par an. Les numéros in-quarto (« q » à « q ») atteignaient 81 pages avec 2 à 4 livraisons par an, mais en incluant 1973 avec « 0 page publiée ».  Les volumes A5 du Bull. NOS comptaient en moyenne 106 pages (allant de 88 à 152), avec deux livraisons annuelles. Malimbus  a gardé ce modèle sans grand changement (voir le diagramme). Jusqu’au volume 26 (2004) y compris, le nombre moyen de pages a été  remarquablement stable, en moyenne119 par volume de Malimbus, variant autour de 92-160 pages. Le maximum de 230 (suivant la numérotation c’était « 227 » mais les premières pages de la livraison 10(1) étaient mal numérotées) comprenait une des deux  publications spéciales (marquées S sur le diagramme), une liste annotée des oiseaux du Niger. L’autre publication spéciale était sur l’avifaune de Côte –d’Ivoire. En 1970, fut publiée séparément une «Checklist of the Birds of Nigeria », avec pagination particulière, non comprise dans le diagramme

 Occasionellement le faible nombre de pages a été causé par le manque de manuscrits ce qui entraîna la publication d’un seul numéro dans chacun des Vols 24 et 26 (2002 et 2004, marqués « 1 » sur le diagramme.  La livraison unique du Vol. 6 (1984) était due à des ennuis techniques plutôt qu’au manque de soumissions. Les Rédacteurs de Malimbus ont parfois exprimé leur inquiétude devant le manque de manuscrits, y compris pendant les périodes creuses des Vols 3-6 (1981-4), 12-14 (1990-2) et ces dernières années, du Vol 22 et au-delà. Espérons que  ce dernier « creux » sera aussi momentané que les précédents. Le rythme de publication de Malimbus a toujours été de deux livraisons par an, au début en mai et octobre, suivant ainsi celui du dernier Bull. NOS, même si le rythme du Bull. NOS  était prévu à l’origine pour mars et septembre (voir Bull. NOS 11: 1). Cependant, outre les années où une seule livraison fut produite, cette prévision a été à l’occasion bouleversée, soit à cause du manque de manuscrits soit à cause d’un  travail extérieur du rédacteur, dont le poste a toujours été bénévole. Après une période de publications irrégulières à partir de 1983 environ, on décida d’avoir un rythme  régulier de publication en 1989, c’est-à-dire en mars et septembre de chaque année. Cet objectif fut atteint en 1997 et, sauf un retard d’un mois, maintenu jusqu’en 2001 quand le manque de soumissions causa un retard  à la majorité des publications.

 Le caractère de la revue et des articles  a également très peu varié au cours de la carrière de la revue. Un questionnaire réalisé en 1993 montra que l’ensemble des abonnés était satisfait du contenu de la revue. Le genre d’articles le plus commun a toujours concerné des études d’avifaune. C’est sans doute inévitable dans une région où une grande proportion des études sont menées par des amateurs, mais il est regrettable que  la plupart des chercheurs continue d’envoyer leurs travaux plus élaborés sur les oiseaux ouest-africains à d’autres revues, même si  l’impact de la revue concurrente peut à peine être considéré comme supérieur à celui de Malimbus. Enfin, il est satisfaisant de noter que, dans les ouvrages sur l’avifaune ouest-africaine, Malimbus est probablement la référence la plus citée (dans The Birds of Africa d’Academic Press, par exemple).  Nous acceptons les articles sur tous les aspects de l’ornithologie ouest-africaine mais souhaitons publier plus d’articles de réflexion.

Outre le journal lui-même, la Société a aussi produit des index pour les volumes de Malimbus. Jusqu'au Volume 17 (1985), les index des noms scientifiques et des auteurs ont été établis par John Elgood et publiés sous forme consolidée pour les Volumes 1-6 puis annuellement pour les Volumes 8-17. A partir du Volume 18, Bob Dowsett a établi des index annuels similaires sous forme électronique, dont la forme consolidée pour les Volumes 18-25 a été publiée en 2004 dans Malimbus. En 2005, P.W.P. Browne a converti les index d'Elgood sous forme électronique et les a combinés avec la version électronique des index de Dowsett pour les Volumes 18-25 afin de produire un index scientifique consolidé des Volumes 18-25. Par la suite, des index  Anglais et Français ont été établis, avec l'aide de Dowsett et Gérard Morel, et tous ont été mis sur le site Internet. Dowsett a continué à établir des index annuels électroniques, qui ont été utilisés par Browne pour actualiser les index consolidés présentés ici. Les index électroniques consolidés des noms scientifiques et des auteurspour tous les volumes du Bulletin de la Nigerian Ornithologists'  Society (précurseur de Malimbus) ont été produits et mis en 2006 et 2007 par Browne et Dowsett sur le site Internet ici

Références citant MalimbusHilary Fry publia en 1979 une Coded Bibliography of African Ornithology pour lesannées 1975-8, comme supplément à Malimbus. Elle fut complétée tous les ans jusqu’en 1986, puis reprise par les éditeurs de Tauraco. Après un arrêt  de quelques années, celle-ci vient d’être ré-activée dans le cadre d’une banque de données mondiale sur les oiseaux (OWL) sur la toile, à www.birdlit.org, qui remplace les suppléments de la Recent Ornithological Literature(ROL) jadis publiés par BOU, AOU et  RAOU (voir Malimbus 26: 45-46). Depuis 1981, P.W.P. Browne a fourni des résumés de contenus de Malimbus (articles et notes courtes) à ROL.

La Liste des Membres de SOOA a été publiée de temps à autre (1985, 1990, 1993, 1997, 2000 et 2004), avec l’intention d’en donner une tous les trois ans environ.  

Site Web

Ce site fut d’abord créé et mis en place par Julien Guyonnet en 2003. Le Chargé de Site Web actuel a procédé à sa refonte, à son amélioration et à son développement depuis 2004. Les tables de matières proviennent d'un fichier fourni par Keith Betton.  Joost Brouwer a soumis des remarques très utiles qui ont conduit à des améliorations au site.  G.J. Morel et Nils Robin ont effectué la traduction en français de certaines parties.

Collaborateurs

Ont collaboré à ce travail: G.J. Morel, R.E. Sharland , A. Tye, P.W.P. Browne & H.S. Thompson. Si quelqu’un désire ajouter quelque chose ou une correction à ce Site Web, qu’il veuille bien écrire au Webmestre.

Sites apparentés

Partinariat de BirdLife en Afrique   BirdLife International est un partenariat mondial constitué d’organisations non gouvernementales (ONG) qui oeuvre pour la conservation des oiseaux, de leurs habitats et de l’ensemble de la biodiversité, en collaboration avec les communautés et en vue d’une utilisation durable des ressources naturelles. En ce moment, le partenariat intervient dans plus d’une centaine de pays à travers 112 ONG nationales impliquées dans les activités de conservation. Sur le continent, le Partenariat de BirdLife en Afrique est un réseau dynamique de 22 organisations en plus d’un programme pays qui couvre 23 pays, emploie au total plus de 300 membres du personnel et compte 30.000 membres. Les Partenaires sont impliqués dans la recherche, les actions de conservation, l’éducation environnementale et le développement durable dans le cadre d’un vaste programme qui met l’accent sur les oiseaux, la faune et la flore ainsi que sur d’autres questions socio-économiques à l’instar de la réduction de la pauvreté.
African Bird Club L' African Bird Club est une association agréée de bénévoles qui promeut sur un plan international l'intérêt pour l'ornithologie Africaine et collecte des fonds pour le soutien de projets de conservation en Afrique. Son site Internet fournit des informations sur l'Afrique ainsi que sur chaque pays Africain et ses oiseaux.
African Bird Image Database La base de données constitue une collection précieuse pour quiconque essaie d'identifier une espèce ou d'effectuer une recherche. Ou bien, vous pouvez vous contenter de parcourir le site et de visionner quelques-unes des superbes photos.
xeno-canto/Africa xeno-canto/Africa est un nouveau site Internet très important pour les sons d’oiseaux de la région Africaine. Il offre de vastes possibilités de recherche et de cartographie et le moyen d’identifier des chants mystérieux. Les amateurs d’oiseaux, les ornithologues, les chercheurs, les touristes et tous ceux s’intéressant d’une manière générale aux oiseaux de la région devraient en être les utilisateurs.
Fatbirder